Trek Hohneck – Jour deux

Trek Hohneck – Jour deux

5 octobre 2018 0 Par Amaury

Jour deux – jeudi 27-09-2018


Au départ je souhaitais passer mes matinées à photographier le chamois, mais au vu des clichés précédents, j’ai préféré prendre mon temps et partir plus tôt pour une grosse randonnée.

J’en ai profité pour me poser dans une prairie avec pour contempler le lever du soleil pendant mon petit déj’ à côté des vaches.

 

 

Un groupe de jeune religieux était posé juste en bas et chantait à la grâce de Saint-Pierre dès le lever de soleil, perturbant.

Pour le coup je me prépare à partir pour la randonnée Visorando « Hohneck-Batteriekopf » à 8h30.

 

Je reprends la direction du lac du Schiessrothried en descendant à nouveau les 200m de dénivelé.  Mais en souhaitant connaitre la prochaine étape, je comprends vite que mon plan n’est plus dans ma poche. Je remonte alors le chemin jusqu’à l’auberge où le plan était bien tombé. Mon véritable départ se fait alors à 9n20, après une petite marche bonus.

Je retrouve à nouveau le Lac du Fishboedle et en profite pour réaliser quelques clichés.

L’ambiance est agréable avec le soleil du matin qui traverse les feuilles, et la légère fraicheur de l’humidité des sous-bois.

On sent aussi l’odeur de sève bien particulière des sapins.

 

Le chemin me fait descendre jusqu’à une altitude de 760m. (départ à 1120m).

Et la prochaine étape figure à 1073m d’altitude, sur une distance trois fois moindre que le dénivelé précédent. Autant dire que mes jambes s’en rappellent encore aujourd’hui.

 

Dire que je reviens de l’auberge situé en face, j’ai pas fait grand-chose pour l’instant..

 

On arrive à la prochaine étape

Vue panoramique du Kerholbz (1073m)

Arrivé au Kerholbz (étape 4), à 11h30, je commence à prendre un chemin assez sympa qui descend, ça fait du bien après une telle pente.

Mais après une vingtaine de minutes et après avoir demandé à des randonneurs leur destination, je m’aperçois que je me trompe à nouveau de chemin (oui, apparemment je ne suis pas doué pour la coordination). Je rebrousse alors le chemin, pour le bon plaisirs de l’effort inutile..

Je suis de retour au Kerholbz et retrouve mon chemin qui monte à nouveau jusqu’au Kastelbergwasen (1170m), je bégaie aussi en prononçant son nom.

Chevaux et ânes prennent place dans les prairies en altitude. 1170m.

12h30, je me dis qu’il faut rapidement manger le sandwich qui traine dans mon sac avant qu’il ne se transforme en panini.

Il faisait tout de même chaud au soleil et un peu d’ombre ne faisait pas de mal.

13h00, je reprends la direction du Batteriekopf. Après avoir croisé un groupe de jeune militaire bien fatigué, je me retrouve dans un endroit bien familier, c’est le Ferschmuss (1192m). Une des étapes d’une ancienne randonnée réalisée en janvier dernier. C’est l’étang du Machais au Rainkopf. Une rando de 15km, pas difficile en soi mais avec la couche de neige qu’il y avait, il fallait développer trois fois plus d’efforts pour avancer. Par manque d’énergie j’ai failli m’évanouir au sommet du Rainkopf, dans le brouillard, à -2°C, en n’ayant croisé personne sur le chemin.

Les photos ci-dessous parlent d’elles même, la couche de neige était si épaisse que je ne me doutais même pas que la route des crêtes était devant moi.

Le Rainkopf (1305m) était justement ma prochaine étape, en montant et après avoir croisé un militaire qui avait 15min de retard sur son groupe apparemment, je réalise à nouveau les mêmes photos que ma randonnée en hiver pour la comparaison.

 

J’avoue préféré l’automne pour la montée.

Rainkopf (1305m)

Vue sur la vallée de Mittlach

Le plan me fait redescendre d’une centaine de mètre, pour les remonter à nouveau mais sur le Rothenbachkopf (1306m) cette fois.

Rothenbachkopf (1306m).

Mon point de départ se situe à l’auberge au troisième plan, sur l’image ci-dessus, à côté du petit Hohneck que l’on aperçoit depuis le Rothenbachkopf.

Et enfin je me dirige vers la dernière étape, le Batteriekopf (1311m).

Vue panoramique depuis le Batteriekopf. (1311m)

 

Le temps de souffler un peu

Je fais ensuite demi-tour en direction du Hohneck par un chemin plus court et bien plus simple.

 

Le Hohneck sur la gauche (1363m)

J’arrive enfin à l’auberge, et donc à la voiture. J’en profite pour aller consommer à l’auberge qui a bien accepté de me recharger mes batteries d’appareil photo. Mais mes galères font que je dois payer au moins 15€ et je me retrouve avec un mélange de liqueur de framboise, bière et myrtille. Je ne conseille pas ce type de mélange en tout cas.

Je repars en direction du Hohneck à nouveau bien équipé, en plus de mon grand angle !

Direction le Hohneck pour la seconde soirée !

Je me poste au même endroit en espérant avoir le chamois à contre-jour lors du coucher de soleil. Et apparemment je n’étais pas le seul. Le soleil se couche et rien à l’horizon..

Je pars à la rencontre des autres photographes et ils m’expliquent qu’ils n’ont rien aperçus non plus.

Je me pose un peu, et je vois quelques silhouettes au loin.

On dirait bien les chamois

Je suis doucement une femelle et son fils, et j’arrive à les capturer sous la golden hour (ciel bleu qui apparait pendant 15min après le crépuscule), c’était une des photos dont je rêvais !

Une des photos que j’espérais, sous l’heure bleue en plus ! Magnifique

Parfait, c’est dans la boite ! Je me retire doucement pour retrouver mes affaires sur les falaises alors qu’il fait nuit, sans lampe, génial..

Je me prépare à faire des photos de la voie lactée mais..

 

J’aperçois encore des chamois et en profite de réaliser une photo en longue exposition pour les avoir avec les étoiles. La lumière particulière sur la prairie est dû à ma lampe frontale que j’ai utiliser pour éclairer les chamois. C’est seulement aujourd’hui que j’ai remarqué qu’une étoile filante est passée, et que l’on devine à droite la voie lactée, beau combo !

 

J’en termine avec ces belles images, l’objectif de mon séjour est pleinement rempli ! Mais pas terminé..

 

Amaury